le 11/10/2018 a eu lieu à l’IRCAM une table ronde organisée par François-Xavier Féron intitulée Musique contemporaine et instruments anciens: liaisons dangereuses ? en lien avec la revue Circuit Volume 28 n°2 (2018) Instrumentarium baroque : précédence et créativité
En ce qui concerne la création pour théorbe, j’interviens à une heure du début. Je cite certains des compositeurs dont j’ai joué la musique, ainsi que les personnes qui ont favorisé ces créations : Carlos Gonzalez, luthier, et Rachid Safir, le fondateur et chef de l’ensemble Les jeunes solistes devenu plus tard Solistes XXI
Les premières créations pour théorbe que j’ai jouées ont été Tiento de Florentine Mulsant, Prélude de Diógenes Rivas, Ricercare de Jorge Labrouve et Góngora pour voix et ensemble d’instruments anciens de Francisco Luque. Le concert était donné à Paris en 1995, pour le dixième anniversaire de la Société française de luth. Ont suivi en 1996 deux créations en ensemble programmées à l’amphithéâtre de l’Opéra-Bastille par le Festival d’Automne à Paris : Les Madrigaux de Philippe Fénelon avec l’ensemble Les jeunes solistes dirigé par Rachid Safir, et M de Brice Pauset avec l’Ensemble Recherche dirigé par Kwamé Ryan. Klaus Huber a inclus en 1997 le théorbe dans la composition des Lamentationes sacrae et profanae ad responsoria Iesualdi dont la création et l’enregistrement ont été réalisés par Les jeunes solistes sous la direction de Rachid Safir.